Roman interactif partie 3

Résumé (pour ceux qui ne veulent pas tout se taper) : Roseline Dupont découvre son ami Laura les veines ouvertes dans sa salle de bain /Xavier, un jeune prostitué a le gueule de bois : il se souvient avoir eu pour cliente une femme d'environ quarante ans qui lui a donné deux cents euros. Il a a cheté de l'alcool. Alors qu'il émerge à peine, deux lieutenants de police lui demandent de les suivre au commissariat./ Une fois arrivés, ils installèrent Xavier derrière une table et se placèrent en face de lui. Ils lui récitèrent ses droits de personne mise en garde à vue. Sur le coup, Xavier ne comprit pas bien jusqu’à ce qu’ils lui montrent une photo. - Vous reconnaissez cette femme ? Lui dit le chauve d’un ton agressif Xavier prit soudain peur. Il s’agissait de la femme qui l’avait pris dans sa baignoire remplie de sang. Il eut du mal à répondre. - Euh oui. Elle est venue me chercher sur le trottoir. Nous sommes allés chez elle, nous avons fait l’amour tout simplement. Elle m’a servi un café par la suite, m’a donné deux cents euros et je suis reparti. - Il semblerait que vous soyez le dernier à l’avoir vu vivante. Vous vous rendez compte de ce que cela veut dire ? - Que je suis le principal suspect, répondit Xavier, la peur au ventre. - Les seules empreintes, hormis les siennes, que nous ayons retrouvées en masse dans son appartement sont les vôtres. C’est quand même bizarre, non ? Xavier, bien que très retourné, comprit rapidement que les deux flics voulaient des aveux qu’il ne ferait forcément pas. Il se reprit et leur indiqua qu’il ne dirait plus rien tant qu’il n’aurait pas vu un avocat. Ils l’installèrent dans une cellule dégueulasse, remplie de cafards. Xavier comprit qu’il s’agissait d’exercer sur lui une pression psychologique. Il lui fallait rester fort, mais y arriverait-il ? Durant ce temps, il entendit le commissariat fourmiller de tâches vraisemblablement quotidiennes. Des gens venaient porter plainte. Les flics tapaient sur l’ordinateur. Au bout de trois heures, il entendit : - Bonjour messieurs, maître Bernier. J’assure la défense de Xavier Bills. Pourrais-je m’entretenir avec lui ? - Oui, cher maître spécialisé dans la défense des gays, rigola un flic avant de venir chercher Xavier.