Partie 4

Résumé des 3 premières parties :/ Roseline Dupont découvre son ami Laura les veines ouvertes dans sa salle de bain /Xavier, un jeune prostitué a le gueule de bois : il se souvient avoir eu pour cliente une femme d'environ quarante ans qui lui a donné deux cents euros. Il a a cheté de l'alcool. Alors qu'il émerge à peine, deux lieutenants de police lui demandent de les suivre au commissariat./ Il est placé en garde à vue car ses empreintes ont été massivement retrouvées dans l'appartement de Laura. Son avocat arrive./ Maître Franck Bernier avait la quarantaine. Il était plutôt grand, commençait à perdre ses cheveux, tout en rondeur et très affable. Deux brigadiers vinrent chercher Xavier. Ils les installèrent tous les deux dans un bureau. - Bon, Xavier, j’ai étudié le dossier, ça ne plaide pas vraiment en ta faveur. On a retrouvé tes empreintes partout dans l’appartement y compris dans la baignoire où on l’a retrouvé morte - C’est normal, elle a voulu que l’on prenne un bain ! - Un juge d’instruction a été nommé. L’avantage est que je le connais, il est membre du syndicat de la magistrature et ne place en détention préventive que dans les cas extrêmes. Je dois quand même avouer que pour toi, même avec lui, ce sera du cinquante/cinquante. Une identification doit avoir lieu aujourd’hui avec le témoin qui prétend avoir vu un jeune homme correspondant à ta description s’enfuir de l’appartement. - Mais c’est tout un tas de conneries tout ça. Je suis reparti en bon terme avec la femme, elle m’a refilé plus que ce qu’elle me devait et j’ai eu envie de me prendre une bonne cuite, c’est tout. - Sais-tu ce que tu as fait entre le moment où tu es rentré chez toi et celui où les flics sont venus te chercher ? - Non. J’était bourré. Je me souviens de rien. - C’est bien ça le problème répondit Maître Bernier sur un ton ennuyé. Bon, je vais m’en aller. On se revoit pour l’identification. Xavier fut ramené vers sa cellule. Il n’avait plus qu’à attendre Roseline arriva sur le coup de seize heures trente. Elle n’était pas dans un milieu dépaysé. Veuve de policier, elle était souvent venue en ces lieux. Un brigadier vint chercher Xavier pour l’identification. On lui fit changer de vêtements puis fut placé au milieu d’autres policiers dans une salle dotée d’un miroir sans teint. Ils étaient dix au total. Il portait le numéro sept. Derrière le miroir, se tenaient Roseline, le lieutenant Bernardin ainsi que maître Bernier. On fit se tourner chacun des individus se trouvant derrière, de face, profil droit, profil gauche. - Le numéro sept énonça Roseline sans l’ombre d’un doute. - Vous en êtes vraiment sûr, demandèrent en coeur Maître Bernier et le lieutenant Bernardin. - Absolument certaine répondit Roseline d’un ton ferme. - Je vous demanderais de consigner le fait qu’il s’agit d’une veuve d’inspecteur et qu’elle pouvait très bien déjà connaître les policiers installés aux côtés de mon client - Je le note, répondit Bernardin, mais je vous préviens que nous n’avions placé que des hommes qui ne faisaient pas partie de nos services lorsque son mari était en fonction. Maître Bernier repartit, ainsi que Roseline. Xavier fût ramené dans sa cellule. Quatre heures plus tard, le lieutenant Bernardin préparait l’affaire Laura Matisse pour le juge d’instruction lorsqu’il fût alerté par l’un des brigadiers : - On a retrouvé le corps de Roseline Dupont dans un parking à côté de sa voiture. Elle a reçu quinze coups de couteau.

Comments

[Nelka]

Super bien ! Par contre on ne parle plus de détention préventive mais de détention provisoire.