Partie 7

Résumé des 3 premières parties :/ Roseline Dupont découvre son amie Laura les veines ouvertes dans sa salle de bain /Xavier, un jeune prostitué a la gueule de bois : il se souvient avoir eu pour cliente une femme d'environ quarante ans qui lui a donné deux cents euros. Il a acheté de l'alcool. Alors qu'il émerge à peine, deux lieutenants de police lui demandent de les suivre au commissariat./ Il est placé en garde à vue car ses empreintes ont été massivement retrouvées dans l'appartement de Laura. Son avocat arrive./Il lui indique qu’il risque la détention préventive. Roseline identifie Xavier comme étant la personne qu’elle a vue s’enfuir de l’appartement de Laura. Elle est retrouvée assassinée le soir de l’identification./Xavier apprends que ses copains ont été attaqués à coups de bâte de base-ball et de barre de fer. Il se rend à leur chevet pour savoir ce qui s’est passé. Certains sont dans un état grave. Hervé, qui a pu se protéger lui apprend qu’ils ont été pris dans un piège. Un inconnu se réjouit de la façon dont se déroule les choses./ Le temps était sombre en ce matin. Le docteur Bills n’avait pas une grande envie de se rendre à son cabinet, encore moins de prendre le métro. Ses cheveux entièrement blancs ne le vieillissaient pas. Il les portait bien. Partir travailler en voiture lui prendrait néanmoins beaucoup plus de temps. Il prit sa mallette, son parapluie au cas, embrassa sa femme et partit. Le matin, les consultations étaient libres. Lorsqu’il arriva, à son cabinet, la salle d’attente étaient déjà largement remplie : des mamans avec leurs enfants, des personnes âgées. Il n’aurait pas le temps de lire les nouvelles ce matin, ce qu’il aimait beaucoup faire avant de se rendre travailler. Les patients défilaient les uns après les autres. Puis ce fut le tour de maître bernier. - Bonjour Docteur - Asseyez-vous, je vous en prie. Que vous arrive-t-il ? - En fait, je ne suis pas malade, je viens vous parler de votre fils Xavier Le visage du docteur Bills blêmit. - Je n’ai pas de fils qui s’appelle Xavier, répondit-il à maître Bernier d’un ton très sec. - Il m’a dit que vous l’avez mis à la porte parce qu’il était gay. - Ce gamin raconte n’importe quoi à n’importe qui, s’emporta le Docteur Bills. - Il a besoin de vous en ce moment. Il est soupçonné d’un meurtre qu’il n’a pas commis. - S’il arrêtait de faire des conneries, il n’en serait pas là ! Et vous, qui êtes-vous, son dernier amant en date ? - Uniquement son avocat, répondit froidement maître Bernier. Le docteur Bills se leva, indiquant que la conversation était désormais terminée. Il se dirigea vers la porte. Maître Bernier se leva à son tour. - Je suis désolé maître, mais je ne peux rien pour vous, j’ai des patients qui m’attendent, lui dit-il en ouvrant la porte. Il faudra bien que Xavier reprenne le travail assez vite. Ses réserves d’agents n’étaient pas énormes. Il se rendit à l’épicerie la plus proche, acheta le strict nécessaire et retourna à l’hôtel. Il ne prêta pas attention aux bruits de pas derrière lui. La lame le traversa sans qu’il ne puisse rien faire.